Le respect de l’ouvrier la maltraitance dans la grande distribution ou lerespectdelouvrier.fr Deuxième partie LES TROUBLES MUSCULO          SQUELETTIQUES         Ces affections sans cesse en augmentation représentaient en 2006 près d’un quart des arrêts de  travail. Les maladies professionnelles qui en découlent représentaient à l’époque un taux  supérieur à 60%.  Actuellement, la fréquence des accidents dans la Grande Distribution est 50% supérieure à la  moyenne nationale. Ce type d’événement est sans cesse en augmentation. Les Troubles  Musculo-Squelettiques  représentent 75% des maladies déclarées et leur nombre augmente  d’environ 18% par an.   (Source http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/travail/articles/prevention-accidents-travail-  plan-2009-2012.htm )  En fait les TMS représentent une pathologie assez complexe prenant en compte non  seulement les aspects biomécaniques (mouvement, répétition, position) mais également  d’autres variables inhérentes à la victime comme l’expérience, l’âge ou l’état de santé. Le  stress éprouvé par le salariat dans son rapport à un management dictatorial est potentiellement  déclencheur de troubles musculo-squelettiques. Il perturbe le système nerveux central et  végétatif.  Le domaine des TMS est vaste et complexe car il touche une forte proportion d’employés et  de salariés et il y a une multitude de définitions cliniques. Avec 30.000 accidents du travail  par an et une augmentation régulière des troubles musculo-squelettiques débouchant bien  souvent sur de la maladie professionnelle, la Grande Distribution est la championne de la  maltraitance au travail. En 2007, c’est l’équivalent de 1.500.000 journées de travail qui ont été  perdues.  (Source: http://www.travail-et-securite.fr )  Dans certaines enseignes, les employés affectés à des postes de manutention, faisant  régulièrement des allers retours, des réserves vers la surface de vente, ne disposent ni de  matériel de  portage électrique ni même de simples chaussures de sécurité. Les accidents,  les  lésions dorso-lombaires et articulaires sont innombrables.  Dans la Grande Distribution, ce genre de manipulation représente une moyenne d’environ  34% des accidents du travail tous secteurs confondus. Les glissades totalisent 20 %. Les  autres branches professionnelles étant quant à elles fortement en baisse dans le domaine des  accidents du travail, comme les services ou certaines parties de l’industrie.    Force est de reconnaître que la Grande Distribution fonctionne totalement à contre courant. Il  semblerait d’ailleurs que ce modèle totalement archaïque lui soit traditionnellement attaché.   Elle préfère connaître des accidents du travail et des maladies professionnelles extrêmement  coûteux, en terme de pénalités, d’heures de travail perdues, de sommes dues aux organismes  sociaux, qu’agir en amont sur la prévention des risques.    La Grande Distribution, perpétuellement en quête du moindre euro à épargner, incline à  s’entêter dans un besoin quasi maladif de maltraiter ses employés les plus fragiles et les plus  mal formés. C’est à dire les plus exposés aux diverses pathologies du travail.  Ce monde de la Grande Distribution s’accommode de l’ignorance du plus grand nombre et de  la souffrance du plus faible.